Vitrine 5
5.1 - Casio FA-20 + FX-750P
Calculatrice Casio Fx-750P de poche programmable (langage BASIC) lancée en 1985. Il s’agit d’un modèle abordable (CHF 230.- à l’époque/équivalent à CHF 340.- en 2019), mais aux performances limitées et donc destiné à un usage personnel/scolaire. L’affichage ne propose qu’une seule ligne de 24 caractères. Ce modèle possède toutefois une particularité: il offre une mémoire de stockage (RAM) modulaire via des cartes de capacité de 2ko, 4ko ou 8ko à enficher dans 2 logements disponibles. Ces cartes mémoires sont alimentées par une pile lithium, ce qui permet donc de conserver le contenu de la mémoire RAM même une fois les cartes retirées de la calculatrice. Plusieurs périphériques sont disponibles en option, comme l’imprimante thermique FA-20 présentée ici avec la calculatrice.
5.2 - Sharp IQ-7200
Le Sharp Wizard est une série d’organisateurs électroniques publiés par Sharp Corporation. Le premier modèle, l’IQ-7000, est sorti en 1989, ce qui en fait l’un des premiers organisateurs électroniques vendus. Lancé en 1991, l’IQ-7200 de Sharp est une version améliorée de l’IQ-7000, avec mémoire interne augmentée à 64 ko.
Les cartes d’extension (cartes IC) avaient à peu près la même taille et la même forme que les cartes PC (PCMCIA) mais elles étaient antérieures à cette norme et incompatibles avec celle-ci. Les cartes à puce ont été insérées dans une fente derrière un panneau en plastique transparent avec un capteur tactile superposé organisé en un réseau de 4x5 zones tactiles, permettant ainsi d’utiliser jusqu’à 20 «boutons» pour contrôler les fonctions des cartes à puce.
Les fonctionnalités prêtes à l’emploi comprenaient un bloc-notes, un clavier téléphonique, un calendrier et une programmation avec alarmes et événements répétitifs, des horloges à fuseaux horaires multiples et une calculatrice, couvrant ainsi toutes les fonctions de base des PDA depuis. Le clavier n’était pas QWERTY, bien que les modèles plus récents, à commencer par OZ/IQ-8000, aient changé l’orientation de l’écran et la disposition du clavier.
5.3 - Carte d’extension IC Organiser Tetris
Sortie en 1989, cette carte d’extension IC pour la gamme Sharp Wizard est probablement l’une des versions les moins connues du célèbre jeu de puzzle: Tetris.
5.4 - Carte d’extension IC Money Planner
Cette carte d’extension IC est un logiciel de planification financière.
5.5 - Carte d’extension IC Bilingual Dictionnary (British Francais)
Cette carte d’extension IC est un dictionnaire bilingue anglais britannique/français basé sur le dictionnaire de la société Harrap’s.
5.6 - Carte d’extension IC 11-Language Translator
Cette carte d’extension IC est un guide de conversation contenant environ 1700 phrases pour chacune des 11 langues: danois, néerlandais, anglais, français, allemand, italien, japonais, norvégien, portugais, espagnol et suédois. Les données linguistiques se basent sur les guides de conversation édités par la société américaine Berlitz, spécialisée dans l’apprentissage des langues.
5.7 - Carte d’extension IC Box Jockey
Sortie en 1990, cette carte d’extension IC est un jeu développé par Riverhill Soft et édité par Thinking Rabbit. Il s’agit en fait du jeu Sōkoban: on y joue un gardien d’entrepôt (divisé en cases carrées), le joueur doit ranger des caisses sur des cases cibles. Il peut se déplacer dans les quatre directions, et pousser (mais pas tirer) une seule caisse à la fois.
À noter qu’un jeu Sōkoban développé et édité par les mêmes sociétés est également sorti en 1990 sur la SEGA Game Gear.
5.8 - Casio Digital SF-4000
Le Casio SF-4000 (109,95 $) est un «agenda numérique» avec un grand écran LCD de six lignes qui affiche tous les mois, de 1901 à 2099. L’affichage de l’horaire indique le mois, la date, le jour et l’année. Vous pouvez entrer des noms, des numéros de téléphone, des horaires, des notes de rendez-vous, etc. dans la mémoire 32 ko du SF-4000. La fonction de recherche vous offre six façons différentes d’extraire et de stocker des informations en quelques secondes. Le SF-4000 fonctionne également comme une calculatrice complète avec mémoire indépendante, pourcentage, racine carrée et décimale flottante. Le SF-4000 mesure 14x126x74 mm et pèse 136g.
5.9 - Sharp EL-808
Introduite en 1974, la calculatrice de table Sharp EL-808 à 4 fonctions (+ - x ÷) est l’une des premières au monde utilisant un affichage LCD réflectif, juste après le modèle EL-805 sorti en 1973. Par rapport aux affichages des autres calculatrices de l’époque qui utilisaient des LEDs ou des tubes Nixie, l’affichage LCD consommait 100 fois moins de courant. Une pile AA pouvait ainsi alimenter la calculatrice pour 100 heures. Son prix en 1974 était de 24’800 yens (CHF 270.-, équivalent à CHF 590.- en 2019).
5.10 - Kosmos 1
La calculatrice Kosmos 1 Biorythm de Kosmos International date de 1977. C’est une calculatrice 4 fonctions avec fonctions biorythmiques. Affichage: VFD vert à 8 chiffres avec un neuvième chiffre pour l’indication négative et d’erreur. Les programmes de biorythme étaient une application courante sur les ordinateurs personnels; et à la fin des années 1970, il y avait aussi sur le marché des calculatrices de biorythme portatives, les Kosmos 1.
Selon les croyants en biorythmes, la vie d’une personne est affectée par des cycles biologiques rythmiques qui affectent ses capacités dans divers domaines, comme l’activité mentale, physique et émotionnelle. Ces cycles commencent à la naissance et oscillent de façon sinusoïdale tout au long de la vie; ainsi, en les modélisant mathématiquement, le niveau de capacité d’une personne dans chacun de ces domaines peut être prédit au jour le jour.
La plupart des modèles de biorythme utilisent trois cycles: un cycle «physique» de 23 jours, un cycle «émotionnel» de 28 jours et un cycle «intellectuel» de 33 jours. Bien que le cycle de 28 jours soit de la même durée que le cycle menstruel moyen d’une femme et ait été décrit à l’origine comme un cycle «féminin», les deux ne sont pas nécessairement en synchronisation particulière. Chacun de ces cycles varie entre des extrêmes élevés et des extrêmes faibles de façon sinusoïdale, les jours où le cycle franchit la ligne zéro étant décrits comme des «jours critiques» à plus haut risque ou incertitude. En plus des trois cycles populaires, divers autres cycles ont été proposés, basés sur une combinaison linéaire des trois, ou sur des rythmes plus ou moins longs.
5.11 - Sharp micro compet
En 1970, la Sharp micro COMPET QT-8B apparut sur le marché, mais n’effectuait que les 4 opérations arithmétiques de base: addition, soustraction, multiplication et division. D’une taille d’environ 24,5 cm de long, 13,5 cm de large et 7 cm d’épaisseur, elle pèse 1,4 kg. Son utilisation «portable» est limitée par la nécessité de la brancher sur le courant. Son prix de lancement était un peu plus de l’équivalent de 2 200 € actuels. Elle est l’une des premières calculatrices de bureau, fonctionnant sur batterie et l’une des plus petites calculatrices électroniques jamais produite dans le commerce. Les calculatrices électroniques précédentes avaient à peu près la taille d’une machine à écrire.
5.12 - Lecteur de livre électronique SONY DD-20
Le Data Discman est l’un des premiers lecteurs de livres électroniques lancé sur le marché au début des années 90 par SONY. Les livres électroniques sont stockés sur des CD-ROMs de 8 cm. Il a été commercialisé aux États-Unis auprès des étudiants et des voyageurs internationaux, mais n’a eu que peu de succès en dehors du Japon. Le nom du produit Discman avait été initialement appliqué à la gamme des lecteurs CD portables SONY comme le Discman D-50, lancé en 1984.
Le Data Discman a été conçu pour permettre un accès rapide aux informations de référence électroniques sur un disque préenregistré. Les termes de recherche peuvent être saisis à l’aide d’un clavier de type QWERTY et à l’aide des touches «Oui» et «Non».
Un modèle typique de Data Discman possède un petit écran LCD basse résolution en niveaux de gris (256x200 au début, les modèles plus récents peuvent avoir jusqu’à 320x240 et en couleur), un lecteur CD et un ordinateur basse consommation. Les premières versions de l’appareil étaient incapables de lire des CD audio. Le logiciel était préenregistré et comportait habituellement des encyclopédies, des dictionnaires de langues étrangères et des romans. Il était généralement créé à l’aide du système SEBAS (SONY Electronic Book Authoring System).
5.13 - LCD Solar Power Amazone Bandai
Fabriquée au Japon par Bandai en 1982, cette console de jeux portative fait partie de la série LCD Solarpower «Double Panel». Ce qui signifie qu’elle dispose de deux panneaux LCD superposés l’un sur l’autre afin de proposer deux niveaux de jeux différents sur le même écran. Elle fonctionne à l’énergie solaire et nécessite peu de lumière pour fonctionner. Pour l’éteindre il faut simplement la refermer.
5.14 - Nintendo Donkey Kong junior Mini classic
Les Nintendo Mini Classics sont des consoles de jeux portables de 3ème génération, à cristaux liquides datant de 1998. Ils sont affiliés à une série à part entière de Game and Watch, 12 ans après la création des Crystal Screen.
Chaque console est conçue pour ressembler à une petite Game Boy. Elles ont généralement un D-pad et trois boutons : un gros bouton d’action servant également à régler l’alarme et deux boutons plus petits portant généralement la mention «Game A» et «Game B», mais pouvant également servir à des fonctions différentes selon le jeu.
Pour la plupart, les Mini Classics ne sont que des reproductions d’anciens succès comme Oil Panic ou encore Fire, mais de nouveaux titres ont fait leur apparition comme Spiderman ou encore Carerra. Leur intérêt est limité puisqu’ils sont monochromes, et n’ont qu’un seul jeu en mémoire.
5.15 - Donkey Kong - Game & Watch
Donkey Kong est un jeu électronique de poche produit par Nintendo en 1981 et fait partie des 59 Game and Watch répartis en onze séries, qui représentent un des plus gros succès de la firme (43,4 millions d’exemplaires vendus à travers le monde). Il fait également office de montre et de réveil.
Les Game & Watch ont été imaginés par Gunpei Yokoi, le créateur de la Game Boy. A l’origine, son but était de créer des jeux de la taille d’une calculette pour permettre aux adultes de tuer le temps en s’amusant discrètement dans le train ou le métro. Yokoi et Okada préféraient n’avoir qu’un seul jeu par machine mais qui soit graphiquement identifiable et agréable à l’oeil. Pour obtenir cette «finesse graphique», un graphisme bien plus lisible et précis que de gros pixels, ils se sont tournés vers les écrans des calculettes (même avec la taille d’un timbre-poste, un écran peut rester parfaitement lisible). En laissant leur prototype aux techniciens de Sharp, Nintendo a réussi à convaincre la célèbre société d’électronique de les aider à optimiser les performances d’affichage des écrans LCD. Les cristaux liquides sont extrêmement petits, mais la finesse de leur trait reste parfaitement lisible.
Donkey Kong fait partie des personnages les plus célèbres de la série avec Mario ou encore Link. Leur production fut peu à peu réduite en raison de l’arrivée des consoles portables, en particulier la Game Boy de Nintendo qui permettait de jouer à de nombreux jeux différents par simple changement de cartouche alors que les Game & Watch ne permettaient de jouer qu’à un nombre restreint de jeux par modèle en raison de leurs écrans à cristaux liquides, où les images du jeu étaient préimprimées et illuminées successivement pendant le jeu.
5.16 - Mickey & Donald - Game & Watch
Mickey & Donald est un jeu Game & Watch sorti dans la série Multi Screen le 12 novembre 1982. Il s’agit d’un jeu Game & Watch à deux écrans et à un joueur. Il s’ouvre comme un compact, avec un écran supérieur et inférieur. Hirokazu Tanaka a composé la musique du jeu. Le but est d’éteindre le feu dans un immeuble de trois étages le plus rapidement possible. Donald fait fonctionner le tuyau tandis que Mickey fait fonctionner la pompe. Des bosses dans le tuyau donnent plus d’eau à Donald, mais obligent Mickey à quitter la pompe pour arrêter les fuites.
5.17 - Power Man
Power Man est un jeu de poche de Tomy datant de 1982, avec un écran LCD couleur et appartenant à la série Programming DigiPro. A l’époque où tous les écrans LCD étaient essentiellement monochromes, le fait de pouvoir afficher des éléments en rouge, en bleu et en noir (comme le fait ce jeu) constituait une avancée révolutionnaire.
Vous contrôlez essentiellement un «Power Man» qui doit naviguer dans un environnement semblable à un labyrinthe et capturer de petits monstres (qui sont rouges) et les ramener à votre base au bas de l’écran sans vous faire capturer par d’autres monstres qui vous prennent en chasse.
5.18 - Le loup et le chien
Ce jeu électronique des années 80, très inspiré des Game & Watch de Nintendo, a été conçu par la société japonaise Liwaco (Liebermann and Waelchli Co.). Cette société a été créée en 1912 par Mr. Ernst Liebermann and Mr. Johann Waelchl à Zürich puis s’établit au Japon en 1918.
5.19 - Neko Don Don !
Sorti en 1982, ce jeu électronique a été conçu par la société japonaise Tokatoku Toys. Vous jouez un chat qui doit empêcher les souris affamées de manger le fromage.
5.20 - D-3 modèle 2
Sorti en 2000, ce jeu électronique de Bandai est un animal de compagnie virtuel (comme le Tamagotchi) basé sur le digivice D-3 de la série d’animation japonaise Digimon (concurrente de Pokémon). La franchise Digimon a d’ailleurs débuté sous la forme d’un jeu électronique lorsque Bandai a mis sur le marché en 1997 un Tamagotchi «pour garçon» avec des mécaniques de jeu de combat entre créatures.
5.21 - Barcode Battler
Le Barcode Battler est une console de jeu vidéo portable créée en 1991 par Epoch. Le joueur découpait des codes-barres sur ses achats et les passait dans le lecteur optique de la machine. Un système de points était validé et le score était affiché.
Le Barcode Battler était très populaire au Japon. L’idée d’expérimenter et de collecter des codes-barres pour savoir à quoi ils seraient équivalents dans le monde du jeu a stimulé l’imagination de nombreuses personnes. Alors qu’il rencontre un immense succès au Japon, c’est un fiasco dans le reste du monde. Il était vendu dans les magasins aux côtés du Game Boy, et du Game Gear, auquel il présentait quelques similitudes superficielles.
En comparaison, le gameplay du Barcode Battler était répétitif, sans graphiques, effets sonores ou contrôles, et il a été rapidement oublié par le grand public. L’absence de graphismes, la faible autonomie, la «musique» sous forme de suite de «bips» uniquement et le peu d’intérêt ont donc tué cette «console», vendue d’ailleurs à un prix élevé. Cette console offrait pourtant des possibilités de jeu très larges car pouvait fonctionner avec quasiment n’importe quel code-barre.